La figure générale est une composition de deux volumes ‘emboîtés’ autour d’un vide spatial à l’angle des deux rues : une faille entre espace public et espace privé.

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Ces volumes sont liés à rez‐de‐chaussée par le point focal d’accès, implanté à l’angle des rues Pasteur au Nord/Est et de la voie nouvelle au Nord/Ouest.

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Afin de lui donner une échelle agréable, nous proposons de scinder cet ensemble de 165 studios en deux ailes distinctes, l’une revêtue d’une résille bois (bâtiment A), l’autre d’un enduit mat et de couleur sombre sur isolant extérieur (bâtiment B).

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Ce parti permet de qualifier l’insertion de chacun des bâtiments sur les deux voies, aux statuts différents. Il permet également d’éviter de donner aux riverains la sensation d’un bâtiment trop linéaire, monotone et massif. De cette façon, le bâtiment propose un ‘récit évolutif’ tout en conservant une cohérence générale.

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Le bâti se développe ainsi en forme de L, en périphérie de la parcelle le long des rues. Il s’organise autour d’un large jardin planté plein Sud visible depuis les rues au travers des vues ménagées au travers du bâtiment. Ces failles permettent de séquencer le projet depuis les deux rues en offrant de larges vues sur le ciel et sur les espaces plantés de qualité.

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Le bâtiment affirme cette ambition d’architecture contemporaine, sociale et durable par un jeu de volumétries articulées entre rue et jardin. Sa présence sur la ville se dessine par un assemblage simple de volumes séquencés donnant à voir au travers des failles créées, le jardin largement planté en cœur d’îlot.