Habiter la ceinture verte c’est se retrouver forcément dans une situation urbaine singulière et paradoxale, dont nous tirons parti pour proposer de nouvelles formes d’habitat.

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Notre dispositif s’inspire des architectures existantes et installe une stratégie hybride adoptant des principes issus des deux écritures: "ni l'une ni l'autre mais un peu des deux". Il s’agit bien de pacifier le lieu et d’apporter une réponse contextuelle à ce tissu urbain disloqué.

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Nous proposons une figure tenue dans un espace qui ne l'est pas. Nous disposons deux bâtiments de logements complémentaires associés à un socle/restaurant à la volumétrie dynamique.

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Nous superposons des programmes différents tout en portant une attention particulière à les faire reposer, chacun, jusqu’au sol. Nous créons ainsi des entités programmatiques reliées solidement à la rue et participant à la résidentialisation maîtrisée du quartier. Ainsi, les trois halls de logements donnent directement sur les voies publiques qui ceinturent la parcelle, l’un à l’Ouest sur l’Avenue de Clignancourt et les deux autres au Nord sur la rue et le mail Francis de Croisset.

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Un premier bâtiment haut à R+9, marquant l’angle brisé en écho aux HBM qui lui font face, installe une verticalité assumée qui redéfinit l’entrée nord de la capitale.

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Nous concentrons notre intervention sur la revalorisation du site autour de trois axes incontournables : plus de nature, plus de porosité, plus d’usages.

Nous favorisons la porosité de l’îlot en mettant l’accent sur les relations dedans/dehors, entre le cœur de parcelle et la rue, en permettant les vues réciproques entre les intérieurs d’îlots et le grand paysage environnant, à l'instar des HBM voisins.

Ainsi nous initions une dynamique d’esthétiques nouvelles des constructions au sein de la ceinture verte, qui s’inspire du dialogue renoué avec la nature proche, les grandes infrastructures qui la traversent et l'horizon omniprésent à cette porte de Paris.